Le programme d’études Francisation est d’abord et avant tout destiné aux adultes immigrants souhaitant apprendre le français. Il se fonde sur les besoins linguistiques, communicatifs et culturels des personnes immigrantes non francophones, mais peut également convenir à des adultes non francophones provenant par exemple d’une autre province canadienne et souhaitant se franciser. Les unités de 4e et de 5e secondaire obtenues en francisation peuvent être comptabilisées comme unités de matières à option en vue de l’obtention du diplôme d’études secondaires (DES).
Le programme d’études Français, langue seconde s’adresse, quant à lui, aux adultes du secteur anglophone souhaitant obtenir leur DES. La réussite des cours de ce programme concourt à l’obtention d’unités de 4e et 5e secondaire pour la matière obligatoire de langue seconde aux fins de diplomation.
En vertu d’une décision du Ministère, les codes de cours ministériels au préfixe LAN associés au programme Français, langue seconde de 1994 seront définitivement fermés le 31 décembre 2016, rendant ainsi obligatoire l’implantation du nouveau programme d’études Francisation.
La nouvelle grammaire constitue la norme actuelle en enseignement des langues. Elle est d’ailleurs utilisée dans les programmes d’études Français, langue d’enseignement, et Français, langue seconde, de la FBD, de même qu’en enseignement collégial et universitaire.
En fait, c’est l’utilisation de repères culturels qui est prescrite. Ceux qui sont présentés dans chaque cours le sont à titre indicatif. Il appartient à l’enseignant d’exploiter des repères culturels adaptés aux besoins des adultes de la classe. À cet égard, ajoutons que même si toute situation d’évaluation fera nécessairement appel à la mobilisation de repères culturels, ces derniers ne font pas l’objet d’évaluation.
L’emploi de l’orthographe rectifiée doit faire l’objet d’une décision gouvernementale en ce qui a trait aux productions du Ministère; c’est la raison pour laquelle les documents du MEES, incluant le programme, ne sont pas rédigés en utilisant les graphies proposées par la nouvelle orthographe.
Par contre, le Ministère accepte l’orthographe rectifiée dans toutes les productions écrites. Un adulte n’est pas pénalisé s’il emploie une forme, qu’elle soit traditionnelle ou rectifiée, et ce, même s’il l’emploie de façon irrégulière. Les enseignants sont invités à utiliser et à enseigner la nouvelle orthographe et, bien sûr, à inciter les adultes à l’utiliser de façon constante.
Le Ministère fournit un tableau qui propose des correspondances pour guider les centres d’éducation des adultes dans le classement des apprenants au moment de la transition amenée par l’implantation du nouveau programme d’études Francisation. Ce tableau se retrouve dans la bibliothèque du site Accompagnement Francisation.
Étant donné que l’ancien et le nouveau programme présentent des différences à la fois dans leur contenu et dans la distribution de celui-ci, les correspondances proposées dans ce tableau comportent certaines limites et sont par conséquent fournies à titre indicatif seulement. Dans tous les cas, le classement devrait d’abord faire appel au jugement de l’enseignant ou de la personne responsable des inscriptions.
Notez qu’en vertu d’une décision du Ministère, les codes de cours ministériels au préfixe « LAN » associés au programme Français, langue seconde de 1994 seront définitivement fermés le 31 décembre 2016, rendant ainsi obligatoire l’implantation du nouveau programme d’études Francisation.
Parmi les principaux changements, on trouve notamment la nouvelle grammaire comme référent pour les savoirs linguistiques, la place importante accordée à la phonétique, de même que la mise en relief du français oral québécois par la présence de savoirs liés à ses particularités phonétiques, morphologiques et syntaxiques.
Oui. Toutes les intentions de communication et tous les savoirs d’un cours sont prescrits, c’est-à-dire qu’ils doivent être enseignés et appris.
Parmi les savoirs associés au code oral, la grande majorité relève des registres standard et familier, tandis que d’autres relève davantage du registre populaire. Les savoirs associés à ce registre ont été ajoutés dans le but de favoriser la compréhension de l’adulte des différentes variétés de langue auxquelles il sera quotidiennement exposé. D’ailleurs, dans les cours, les savoirs qui relèvent du registre populaire sont tous associés uniquement aux compétences de compréhension. On n’attend donc pas de l’adulte qu’il produise ces éléments, mais bien qu’il soit en mesure de les reconnaître, de les comprendre et de les situer dans un registre de langue.
Oui, le programme d’études Francisation doit être utilisé dans le cadre du service d’enseignement de la francisation, autant dans les commissions scolaires francophones qu’anglophones. (Voir aussi la première question portant sur la distinction entre le programme Francisation et le programme Français, langue seconde)