Foire aux questions

Le programme d’études

Quels sont les principaux changements apportés par le programme de la Formation de base diversifiée (FBD)?

Le nouveau programme repose sur le développement de compétences langagières plutôt que sur des objectifs à atteindre.

Il s’articule autour de contextes, les cinq domaines généraux de formation (DGF), qui sont porteurs de sens et qui servent de point d’ancrage à la construction de situations d’apprentissage.

Aux compétences disciplinaires s’ajoutent des compétences dites transversales, qui sont sollicitées dans diverses situations, peu importe le domaine d’apprentissage (ex. Se donner des méthodes de travail, Exercer sa créativité). Les compétences transversales et les compétences disciplinaires se développent de façon simultanée.

Les domaines généraux de formation (DGF) et les compétences transversales dans chacun des cours sont-ils prescrits?

Les DGF et les compétences transversales font partie du programme d’études, il est donc obligatoire d’en tenir compte dans la mise en œuvre du programme. Les DGF et les compétences transversales ciblés dans un cours sont ceux qui s’avèrent particulièrement propices à la réalisation des tâches qui peuvent être proposées dans ce cours. Comme ce sont des propositions, une situation d’apprentissage pourrait s’articuler à partir d’un autre DGF et amener l’adulte à développer d’autres compétences transversales que celles ciblées dans un cours.

Qu’est-ce qu’une compétence?

La compétence se définit par la capacité à mobiliser (savoir-agir) un ensemble de ressources (savoirs, savoir-faire, repères culturels, stratégies et savoir-être) en vue de résoudre des problèmes. Elle est en constante évolution et suppose une capacité réflexive sur le cheminement emprunté pour résoudre des tâches. Une compétence peut progresser tout au long de la vie.

Quelle est la différence entre la compétence « Interagir en français » et la compétence « Produire des textes variés en français (à l’oral)»?

La compétence « Interagir en français » touche essentiellement la capacité à échanger spontanément et à ajuster régulièrement ses interventions en fonction des propos ou de la réaction de ses interlocuteurs. L’adulte est appelé à interagir, notamment lorsqu’il participe à une discussion, s’informe ou partage son point de vue avec un ou plusieurs interlocuteurs, ou encore lorsqu’il dialogue par Internet ou utilise un site interactif.

Quant à la compétence « Produire des textes variés en français (à l’oral) », elle a trait à la capacité d’exprimer ses idées de façon réfléchie et structurée à l’oral. L’adulte développe sa compétence à produire à l’oral, par exemple, lorsqu’il prend la parole et présente un exposé planifié à l’intention d’un auditoire.

Poser une question?

Est-ce que tous les savoirs présentés dans un cours doivent être maîtrisés à la fin du cours?

Tous les savoirs d’un cours doivent faire l’objet d’un apprentissage.  Toutefois, les savoirs qui doivent être maîtrisés à la fin de ce cours, donc sujets à évaluation, sont, quant à eux, précisés dans le tableau Progression des savoirs présenté à la suite des cours du niveau concerné.

Pourquoi les savoirs linguistiques sont-ils présentés selon la terminologie de la grammaire actuelle?

La grammaire actuelle constitue la norme en enseignement des langues dans plusieurs pays de la francophonie. Elle est d’ailleurs utilisée dans les programmes d’études de langues du Programme de formation de l’école québécoise.

Les repères culturels sont-ils obligatoires?

L’utilisation de repères culturels significatifs pour l’adulte est obligatoire. Ceux-ci doivent faire partie de la situation d’apprentissage. Les exemples qui sont présentés dans chaque cours le sont à titre indicatif. D’autres choix peuvent être faits en fonction des situations d’apprentissage retenues ou des besoins des adultes. Toutefois, ils ne font pas l’objet d’une évaluation, même si ceux-ci sont inhérents à la situation d’évaluation.

Pourquoi les cours doivent-ils être suivis dans l’ordre?

Parce que le programme d’études favorise le développement de compétences, il est conçu de manière à assurer une progression des apprentissages. En effet, d’un cours à l’autre, l’adulte est appelé à exécuter des tâches de plus en plus exigeantes sur les plans cognitif, linguistique et culturel. La construction des notions et concepts est également progressive. Pour un cours donné, certains savoirs sont considérés en construction à la fin de celui-ci, alors que d’autres doivent être maîtrisés. Les attentes de fin de cours et l’évaluation tiennent compte de cette progression des apprentissages.

Quelle est la différence entre le programme de Français, langue seconde, et celui de Francisation?

Le programme d’études Français, langue seconde, s’adresse aux adultes du secteur anglophone souhaitant obtenir leur diplôme d’études secondaires (DES). Il vise à aider l’adulte à fonctionner efficacement en français dans toutes les sphères de sa vie scolaire et extrascolaire en le préparant à la vie professionnelle dans un milieu francophone. Ses cours mènent à des unités de langue seconde obligatoires pour l’obtention du DES.

Le programme d’études Francisation est d’abord et avant tout destiné aux adultes immigrants souhaitant apprendre le français. Il se fonde sur les besoins linguistiques, communicatifs et culturels des personnes immigrantes non francophones. Les unités associées à ces cours et pouvant mener au DES sont des unités pour les cours à option.

Un adulte ayant déjà réussi l’ancien cours FRE-5091-6 de l’ancien programme FLS peut-il suivre les cours FRE-5104-2, FRE-5105-2 et 5106-2 du nouveau programme FLS et donc utiliser les unités associées à ces cours en vue de l’obtention d’un D.E.S.?

 

Selon les données présentées dans le système Charlemagne, le cours FRE-5104-2 ne peut être cumulatif au cours de l’ancien programme FRE-5091-6 pour l’obtention du diplôme. C’est-à-dire que si l’adulte suivait le cours FRE-5104-2 et le réussissait, les 2 unités de ce cours ne seraient pas comptabilisées.

Par contre, les cours optionnels FRE-5105-2 et FRE-5106-2 permettront l’obtention d’unités de matières à option pour l’obtention du D.E.S., dans la mesure où les autres conditions prévues dans le Régime pédagogique sont respectées. À ce sujet, l’article 30 indique notamment que pour l’obtention du D.E.S., un élève doit accumuler au moins 54 unités de la 4e ou de la 5e secondaire dont au moins 20 unités de la 5e secondaire. Parmi ces unités, il doit obtenir 8 unités de langue seconde, dont au moins 4 de la 5e secondaire, mais que le nombre d’unités de langue d’enseignement et de langue seconde ne peut excéder 36 unités.

L’évaluation des apprentissages

À quoi sert la Définition du domaine d’évaluation (DDE)?

La définition du domaine d’évaluation (DDE) est le document de référence servant à l’élaboration de toutes épreuves, tant les épreuves ministérielles que les épreuves élaborées par les centres d’éducation des adultes ou par la Société GRICS (BIM). En ce sens, elle est prescrite. Elle assure la correspondance entre le cours et les instruments d’évaluation et sert à sélectionner, à organiser et à décrire les éléments essentiels et représentatifs du cours.

 

Par ailleurs, comme le précise la Politique d’évaluation des apprentissages, il est essentiel que l’adulte sache ce sur quoi il sera évalué et ce qu’on attend de lui. La DDE peut être utilisée à cette fin.

Est-il obligatoire d’utiliser la DDE pour concevoir des épreuves en 3e secondaire?

Toutes les définitions du domaine d’évaluation élaborées après le 30 juin 2014 par le ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sont prescrites, ainsi tout producteur d’épreuves doit s’y conformer.

Poser une question?

PAR QUEL MOYEN PEUT-ON FAIRE PART AU MINISTÈRE DE COMMENTAIRES SUR LES ÉPREUVES?

Le dictionnaire électronique est-il permis durant les épreuves?

Non. Étant donné la difficulté de baliser et de contrôler l’utilisation des différentes fonctions de cet appareil (ex. : la possibilité de traduire une phrase au complet) de même que d’assurer, de la part des centres, un accès équitable pour tous à cet outil de travail, le Ministère ne peut pour l’instant autoriser l’utilisation du dictionnaire électronique durant la passation des épreuves.

Est-ce que l’adulte peut utiliser son dictionnaire bilingue personnel lors des épreuves?

Le matériel autorisé est précisé dans la Définition du domaine d’évaluation (DDE) de chacun des cours et peut être fourni par le centre ou par l’adulte lors des épreuves. Cependant, tous les dictionnaires, grammaires et recueils de conjugaison doivent être en version papier.