Non. Les DFG ne sont pas prescrits dans chacun des cours. Par contre, ils font partie du programme d’études, il est donc obligatoire d’en tenir compte dans la mise en œuvre du programme. Ainsi, dans un cours donné, aucun DGF particulier n’est prescrit, mais on doit les considérer dans les situations d’apprentissage de ce cours.
Les DGF sont pris en compte dans les programmes d’études comme points d’ancrage des situations d’apprentissage. Ce sont des contextes de vie qui ont été retenus, d’une part, pour rendre les apprentissages significatifs et, d’autre part, pour l’intérêt qu’ils présentent pour la collectivité. Les apprentissages réalisés dans ces divers contextes permettent à l’adulte de s’outiller pour participer activement à la société.
Comme son nom l’indique, l’évaluation en aide à l’apprentissage vise à soutenir les adultes tout au long de leur formation. Dans cette optique, « on n’apprend pas pour être évalué, mais on évalue pour apprendre ». L’évaluation dans une perspective d’aide fait partie de la formation. Elle permet à l’adulte de porter un regard sur sa démarche, de s’autoévaluer, donc de participer activement au développement de ses compétences. Pour l’enseignant, elle guide le choix des mesures de soutien, mène à l’ajustement de ses interventions pédagogiques. L’évaluation intégrée à l’apprentissage s’effectue non pas par étape ou à la fin d’un cours, mais de façon constante. Elle fait appel à une variété d’instruments, de modalités, de processus, afin de poser un regard sur divers éléments du développement des compétences (stratégies, connaissances, compétences transversales, etc.). La confrontation du jugement de l’adulte à celui de l’enseignant et à celui d’autres adultes lui permet de parfaire le sien et d’être actif dans la recherche de moyens pour s’améliorer.
Pour plus d’information sur l’évaluation en aide à l’apprentissage, consultez la Politique d’évaluation des apprentissages sur le site du Ministère.
L’emploi de l’orthographe rectifiée doit faire l’objet d’une décision gouvernementale en ce qui a trait aux productions de tous les ministères; c’est la raison pour laquelle les documents du Ministère ne tiennent pas compte de la nouvelle graphie.
Par contre, le Ministère accepte la graphie rectifiée dans toutes les productions écrites des élèves. Un adulte peut utiliser la nouvelle graphie ou non sans être pénalisé même s’il l’emploie de façon irrégulière. Les enseignants sont invités à utiliser, à enseigner la nouvelle orthographe, ainsi qu’à inciter les élèves à l’utiliser de façon constante.
Le « genre » d’un texte correspond aux caractéristiques d’un texte qui le lie à d’autres textes de même caractère. Le roman, la nouvelle, le récit, la chronique, le théâtre sont des genres de textes.
Dans le programme d’études, les genres de textes sont liés aux familles de situations. Par exemple, les genres de textes où dominent l’explication ou la description renvoient aux familles de situations liées à l’information. Ceux où dominent l’argumentation ou la justification, aux familles de situations liées à la pensée critique.
La sélection des genres de textes dans les cours repose sur deux critères : la cohérence avec les familles de situations prescrites dans les cours et le respect de la progression des apprentissages (complexité croissante des textes et des tâches).
À la page 12 du programme d’études, un tableau présente un aperçu des genres de textes retenus dans chacun des cours. C’est dans les cours mêmes qu’on trouve plus de précisions à ce sujet. Sous la rubrique PRÉSENTATION DU COURS, les genres de textes présentés entre parenthèses sont ceux qui répondent bien à l’intention de communication visée par les familles de situations prescrites. L’enseignant devrait proposer à l’adulte une variété de genres de textes afin de diversifier les pratiques de lecture, d’écriture et de communication orale.
À partir du moment où un savoir est « maîtrisé », on ne le répète pas dans tous les cours subséquents. Le document intitulé Progression des savoirs de la formation de base diversifiée permet d’avoir une vue d’ensemble des savoirs prescrits et de leur répartition dans les cours de la FBD. Il présente de façon globale tous les savoirs [notions et concepts] des cours de la 3e à la 5e secondaire et donne aussi des indications sur ceux qui ont déjà été vus en formation de base commune [FBC]. Ainsi, un savoir indiqué « maîtrisé » en FBC est sujet à évaluation lorsqu’il se présente en 3e ou 4e secondaire même s’il n’est pas spécifié dans la liste des savoirs des cours. On peut trouver ce document sous l’onglet BIBLIOTHÈQUE du site d’accompagnement.
Les éléments prescrits sont présentés dans le programme d’études et dans les définitions de domaine d’évaluation (DDE). Dans le programme d’études, au début de chacun des cours, un tableau présente ce qui est prescrit. Il s’agit des compétences disciplinaires, des familles de situations concernées par le cours et des catégories de savoirs dans lesquelles certains concepts ou notions sont à maîtriser dans le cours.
Sous la rubrique Contenu disciplinaire à la fin des cours, un tableau présente les savoirs, notions et concepts du cours. Des symboles désignent les savoirs à maîtriser à la fin de ce cours et ceux qui sont en construction. Il importe de se rappeler que les savoirs maîtrisés dans les cours antérieurs sont toujours susceptibles d’être évalués.
Notez aussi que les autres éléments des cours demeurent essentiels au développement des compétences. Les savoirs en construction, les processus et les stratégies liées aux compétences disciplinaires, les compétences transversales de même que les domaines généraux de formation contribuent au développement des compétences, car ils représentent des ressources et des contextes variés qui contribuent au développement des compétences.
Selon le document ministériel L’intégration de la dimension culturelle à l’école – Document de référence à l’intention du personnel enseignant (page 9), les repères culturels sont « des objets d’apprentissage signifiants sur le plan culturel, dont l’exploitation en classe permet à l’élève d’enrichir son rapport à lui-même, aux autres ou au monde. Ils peuvent prendre diverses formes: un événement, un produit médiatique ou un objet de la vie courante, à condition que ces éléments permettent de poser un regard sur des phénomènes sociaux ou des tendances culturelles significatives. Ils peuvent aussi être un objet patrimonial, une référence territoriale, une réalisation artistique, une découverte scientifique, des modes de pensée, des valeurs qui conditionnent les comportements, une personnalité, etc., pourvu que ces formes revêtent une signification particulière sur le plan culturel. »
Les guides de correction contiennent un rappel des définitions de chaque critère d’évaluation de la compétence Lire et apprécier des textes variés. Le référentiel Les quatre dimensions de la lecture, élaboré par Éducation Montérégie et mis en ligne en septembre 2016, présente en détail chaque dimension de la compétence – une dimension correspondant ici à un critère (compréhension, interprétation, réaction et jugement) – et donne des exemples de manifestations pour chacune dans divers types de texte.
La Définition du domaine d’évaluation assure la correspondance entre les cours du programme d’études et les instruments d’évaluation. C’est donc le document de référence essentiel à toute personne qui élabore des épreuves, qu’elles soient ministérielles ou non.
La DDE assure un standard minimum dans l’élaboration des épreuves, afin d’évaluer les compétences avec justice et équité.
C’est un document public ; elle peut être consultée par tous. Entre autres, elle permet à l’adulte en formation de savoir ce qu’on attend de lui, ce sur quoi il sera évalué et de connaître toutes les conditions liées à l’épreuve [critères d’évaluations, nombre de parties de l’épreuve, temps alloué, pondération accordée aux compétences, note de passage, droit de reprise, etc.].
Non. Il n’y a pas de limite en nombre en ce qui concerne les citations dans un texte. De façon générale, on recommande que les citations n’occupent pas plus de 15 à 20 % du texte. Lorsque, dans une épreuve, on exige un minimum de 300 mots pour que le texte soit corrigé, il faut considérer le nombre de mots que représentent les citations. Dans les cas où il y aurait abus de citations, on devrait soustraire les citations du nombre de mots total. Entre en compte ici le jugement de l’enseignante ou de l’enseignant. Bien sûr, il faut aussi juger de la pertinence des citations, de leur apport au texte. La production ne doit pas se résumer à un assemblage de citations.
Le « genre » d’un texte correspond aux caractéristiques d’un texte qui le lie à d’autres textes de même caractère. Le roman, la nouvelle, le récit, la chronique, le théâtre sont des genres de textes.
Dans le programme d’études, les genres de textes sont liés aux familles de situations. Par exemple, les genres de textes où dominent l’explication ou la description renvoient aux familles de situations liées à l’information. Ceux où dominent l’argumentation ou la justification, aux familles de situations liées à la pensée critique.
La sélection des genres de textes dans les cours repose sur deux critères : la cohérence avec les familles de situations prescrites dans les cours et le respect de la progression des apprentissages (complexité croissante des textes et des tâches).
À la page 12 du programme d’études, un tableau présente un aperçu des genres de textes retenus dans chacun des cours. C’est dans les cours mêmes qu’on trouve plus de précisions à ce sujet. Sous la rubrique PRÉSENTATION DU COURS, les genres de textes présentés entre parenthèses sont ceux qui répondent bien à l’intention de communication visée par les familles de situations prescrites. L’enseignant devrait proposer à l’adulte une variété de genres de textes afin de diversifier les pratiques de lecture, d’écriture et de communication orale.
Non. Pour des raisons d’équité, le Ministère n’autorise pas le dictionnaire électronique. En effet, son utilisation risquerait de compromettre l’égalité des chances puisque l’accès au dictionnaire électronique varie d’un centre à l’autre et que ces appareils n’ont pas tous la même fonctionnalité.
En formation générale des adultes, l’élève peut se présenter à l’épreuve lorsqu’il démontre une préparation suffisante. Selon le Guide de gestion de la sanction, l’élève ayant échoué ou désirant augmenter son résultat peut se présenter à une reprise. Celle-ci est fonction des Normes et modalités du centre. Un centre pourrait donc adopter une règle concernant un nombre limité de reprises. Généralement, on permet à un adulte de se présenter à une reprise seulement s’il a clairement démontré qu’il est en mesure de réussir. Lorsque la définition du domaine d’évaluation établit des seuils obligatoires de réussite pour chaque partie de l’épreuve, l’élève ayant échoué à l’une de ces parties doit la reprendre. C’est le cas dans la plupart des épreuves en français, langue d’enseignement.
Non, tel que mentionné en page 5 de la DDE du cours, seule une œuvre « écrite en français par un auteur québécois d’origine (ex.: Michel Tremblay) ou d’adoption (ex.: Dany Laferrière) » est acceptée dans le cadre de l’épreuve. Les œuvres québécoises écrites dans une autre langue puis traduites en français ne sont donc pas acceptées.
Si l’échec de l’épreuve est causé par la partie d’épreuve portant sur l’évaluation de la compétence Écrire des textes variés (C2), l’adulte n’a pas à refaire l’étape de préparation à l’épreuve et sa feuille de notes originale peut lui être remise à la salle d’évaluation lors de la reprise. Si l’échec est causé par la partie portant sur l’évaluation de la compétence Lire et apprécier des textes variés (C1) ou par la C1 et la C2, l’adulte reprend l’étape de la préparation avec le même roman ou un autre, selon le jugement de l’enseignant. Voir la DDE FRA-4101-2 – section reprise.
Non, cela n’est pas permis. Il est en effet interdit de modifier d’une quelconque façon les épreuves ministérielles (celles de la 4e et 5e secondaire) et pour toutes les épreuves, le seul matériel autorisé lors de l’évaluation est celui indiqué dans la définition du domaine d’évaluation (DDE).
Dans tous les cas où l’épreuve prévoit une production écrite et que la DDE autorise une feuille de notes en préparation, c’est qu’il est attendu de l’adulte qu’il fasse preuve d’autonomie : il devrait être en mesure de déterminer lui-même les éléments importants qui doivent apparaître dans son texte et de structurer celui-ci de façon adéquate. Cela fait partie des savoirs et savoir-faire qu’il doit avoir intégrés et qui lui permettront de démontrer sa compétence.
L’enseignante ou l’enseignant ne peut donc intervenir d’aucune façon pour modifier la feuille de notes.
Sous la rubrique LA COMPOSITION DE L’ÉPREUVE de la Définition du domaine d’évaluation, il est d’ailleurs clairement indiqué que « [pour] assurer une évaluation équitable de la compétence, cette feuille de notes ne fait l’objet ni de commentaires ni d’une évaluation de la part de l’enseignante ou de l’enseignant. »
Non. Pour des raisons d’équité, le Ministère n’autorise pas le dictionnaire électronique. En effet, son utilisation risquerait de compromettre l’égalité des chances puisque l’accès au dictionnaire électronique varie d’un centre à l’autre et que ces appareils n’ont pas tous la même fonctionnalité. Toutefois, le Ministère examine actuellement la possibilité d’autoriser une utilisation balisée de certains dictionnaires électroniques lors des épreuves.
L’adulte peut employer la méthode qui lui convient pour corriger son texte. Il peut ainsi annoter son travail selon le protocole d’autocorrection qu’il a appris ou développé (par exemple, souligner les verbes, encadrer les sujets, etc.). Cela démontre sa capacité à mettre en oeuvre des stratégies. Toutefois, aucun document autre que ceux mentionnés dans Matériel autorisé n’est permis lors de la passation d’une épreuve. Un adulte ne pourrait donc pas apporter une feuille résumant son protocole d’autocorrection.
À la formation générale des adultes, le ministère n’a pas la responsabilité d’approuver le matériel didactique. Ainsi, le choix des grammaires à utiliser en classe ou en salle d’examen est sous la responsabilité des centres.
Toutefois, lorsque la DDE d’une épreuve autorise l’utilisation d’une grammaire, les documents doivent être conformes à la définition qu’on donne au terme « grammaire », c’est-à-dire un ouvrage de référence qui décrit l’ensemble des règles prescriptives de la forme écrite ou orale d’une langue.
Les documents qui proposent des méthodes de correction et d’autocorrection, des procédures pour la révision de textes, des outils d’aide à l’écriture, des protocoles de révision, des notes de cours, des guides de rédaction, des listes de mots sont interdits.
Non. Lors des épreuves, moment où les adultes devraient avoir développé de bonnes habitudes d’autocorrection, seuls les dictionnaires usuels, les grammaires et les ouvrages de conjugaison sont autorisés. Ce sont des documents de référence, non des méthodes. Un guide de correction n’est pas autorisé par le Ministère lors des épreuves, et ce, même si le document porte un ISBN.
Oui. Dans la Définition du domaine d’évaluation (DDE), dans le Cahier de l’adulte de même que dans les Consignes d’administration de l’épreuve, on indique que l’adulte choisit parmi les sujets proposés, mais qu’il peut traiter d’un autre sujet à la condition de le faire approuver par son enseignante ou son enseignant. Celui-ci doit bien sûr s’assurer que le sujet soit de même niveau que ceux proposés.
Notez toutefois que pour l’évaluation de la compétence Communiquer oralement du cours FRA-4103-1, l’adulte doit choisir parmi les reportages présentés.
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